samedi 24 avril 2010

l’IL de la l’UNE

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(car il ne faut pas oublier que, tandis que nous racontons,
le temps progresse sans arrêt et poursuit son cours silencieux)

Thomas Mann, La Montagne magique.




emballage ménagé l’art est sa manière

à flux tendu sur un fil l’eau porte la croix
de l’horizon la clef verticale t’empale
épuise ton mystère à bout de nerfs portant

et puise en ton mystère un espoir de t’y voir
l’aronde des robes blanches chante l’Eva
Sion via Jérusalem a regagné l’Égypte
le chemin du retour fait une boucle en corps

Lilith s’est lavée pure à l’ombre d’un pommier
à la serpe la peau a dégagé l’instinct
a déballé l’amour s’en est allée la mue

carapatée la moue trop menée en bateau
c’était le jour des morts sur l’île de la lune
au cœur d’un fruit trop mûr elle a mangé la vie

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