vendredi 30 avril 2010

boire une gorgée de milliers d’oiseaux

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toute parole ne fait pas des mots
la vie, ses poings derrière les troncs des cathédrales
beaucoup de gens qui se changent en obus
des plaisanteries, surtout les femmes
et des gravats jusqu’au jardin d’enfance
quel malheur que je ne sache pas pleurer
le pont est traversé par le jour électrique
pris encore dans un cirque affecté
c’est le silence immobile qui réfléchit
les ruines de la pluie
je pense aux discours des larmes
ces regards qui gentiment pédalent
et chargent le chemin de l’hiver
la frénésie des dialogues abandonnés
des chiens aimants de votre sacrifice
je n’y vis que de bons éclats gênés
les tambours du premier orifice
l’aube de leur obscurité

2 commentaires:

genevieve a dit…

des paroles pour vivre ...
Amitiés

Jean Bernard Thomas a dit…

et des vivres pour parole

(((((((( mer sea ))))))))