jeudi 4 mars 2010

le langage du midi

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Le fracas dans la tête blesse les suggestions nébuleuses, après quoi nous verrons. Le safran se présenta à l’essentiel, c’est pourquoi la caresse intérieure imagine la source du livre itinéraire dans la dialectique des phénomènes impondérables. Elle attire mon surlendemain parmi les énigmes dans les papiers en souffrance, elle exalte notre cœur hôte du silence rougi par le sexe continental tout en remontant les lettres de l’enfance nue à une allure folle et exaspérée. Il faut connaître la bouillie du corps bègue couché dans le fossé pour entendre l’origine de l’éternelle cascade et reculer jusqu’au lendemain le mystère en suspens. Les reins de la musique déterminent à l’avance la fête en forme de chat pour faire vaciller les avions oubliés dans la neige de ses convulsions latentes et le collectif change l’apparition en voix lointaine. La respiration du coffret absente une distraction cachée en sautant le mur des amabilités sans savoir d’où vient l’épuisement des mauvaises pensées sur écouteurs. Pour moi la notion de mémoire donne toute sa signification à l’asphyxie perchée dans les branches des yeux que je ne connais plus. L’offrande des cadavres à reculons ne tisse pas de chapitre dans l’immoralité et l’idéal me l’a révélé.


Emmanuelle Masini & Jean-Bernard Thomas


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