mercredi 3 février 2010

cerclée d'or elle ouvre le champ

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Garde-manger du temps

Entrailles fleurs blanches

Ventre cerisier

Ventre éloquent

Fruit ouvert sur le noyau

Abdomen des lucioles

Ventre d’assaut

Piano aoûtien

Couche des sonates

Le cercle est abouti

Et en tout point ouvert

Lait tourne sang

L’amour fermente

Un enfant repose

Pile ou face

Dans le cerceau

Presqu’à terme tombe

Son regard émeut la nuit

Aimante le jour

De son vol ascendant



emmanuelle
m_a_s_i_n_i
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3 commentaires:

strofka a dit…

L'indéterminé nous berce
mais est-ce vraiment cela
qui nous fait passer de tierce
personne à sujet incognito.

Anonyme a dit…

Strofka au sourire alambiqué
sait que n'est pas isocèle qui veut
quand il tend son point d'exclamation
pour rallier et railler le triangle
il réclame l'entracte

ting ! ting ! ting !

Ne restez pas accord perdu
Hissez la grand voile des absents, ne restez pas dehors, incognito, montez à bord, car il rêve à cordes, il pleure à mains liées et à trancher les liens.


;-)

Jean Bernard Thomas a dit…

l'un déterre mine et le tiercé gagne hante

la maisonnée suspectée d'entreprises douteuses

à l'ambigu qu'est une virgule déplacée

le coma n'est pas artifice ciel

le commis est vécu depuis l'intemporel crime

cime passionnelle de toute gravité nue

faîte comme vous l'entendez

entrevue d'un point mort dans le feuillage des sorts

morsure d'une horde

les ordures se meurent

et les amants s'éventrent à la plongée du jour

dans une épave vierge de tout compromis

telle une page absolument ouverte